Sept ans de réflexion


Richard, seul dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuné. La voisine (Marilyn Monroe) est dans la douche.
"Pauvre gosse, travailler à New York par cette chaleur, et à la télé en plus. Faut-il qu'elle ai besoin de fric? Elle vis dans un appartement somptueux, elle s'habit bien... Je sais ce que ça coûte une robe...Elle achète du champagne...Je me demande comment elle a pue y arriver. Elle doit avoir d'autres sources de revenu. Ca ne manque pas de moyen pour une jolie fille de se procurer de l'argent, si elle n'a pas trop de scrupule. Une fille comme elle pourrait mettre le grappin sur un quelque imbécile d'homme mariés, plein au as, se surprendre avec lui dans une situation scabreuse, puis le saigner à blanc, le presser comme un citron!" (2ème concerto pour piano de Rachmaninov en trame de fond) "(l'air grave) Il y a un mot pour ça, du chantage! Ah mince! Oooooo..." (Puis allant dans la chambre) "Où est elle?! Elle est avec Kraulik! Ils sont à la banque en train de rafler mon coffre fort!" (Richard colle sa tête contre la porte de la salle de bain) "Mlle? Etes vous toujours là?" "Bonjours! Je suis sous la douche, je sors dans une minute." "(repartant en riant) Elle est sous la douche et elle sort dans une minute, c'est tout. Je devrais peut-être lui apporter un de ces peignoirs neufs et lui apporter. (se ravisant) Hinhin...bambou! Ca serai recevoir indubitablement un autre coup d'bambou! (rire). (Retournant au salon) Ah mon vieux, si quelqu'un entrais ici maintenant, il se ferais une drôle de fausse idée de la situation! Petit déjeuner pour deux. Une blonde inconnue qui se douche. Allez expliquer ça au gens. Allez leur dire que vous avez passé la nuit à envelopper un pagaie! Ahahah! Oh! (Il s'en va retirer les toast du grille-pin) Si quelqu'un rentrait ici...mais qui pourrais rentrer ici...? (En riant) Le préfet de police? Louis Armstrong et sa trompette? Helene peut-être...? Ahahah...Helene...ahahah....comment viendrait-elle? Ahahah....(Soudain l'air grave) Par le train par dis! Par le premier train du matin! (reprenant le sourire) Pourquoi diable viendrait-elle à New York? (L'air grave) Parce que quelqu'un lui a parlé! (souriant) Qui aurait pu lui parler? (L'air grave) Kraulik bien sûr! Il a vu la fille ici cette nuit, il a téléphoné à Helene en lui faisant payer la communication et il lui a tout raconté! (L'air désespéré) Elle est dans le train! J'en suis sûr! Le premier train est déjà en gare. Elle va arriver! Elle prend un taxi naturellement. Elle sera là dans une seconde!"