La grande vadrouille


'Macintosh, why don't you come back to Canada!'
'La damnation de Faust' de Berlioz...'Merci messieurs c'était très bien! C'était très bien! Vous c'était bien là bas. Vous c'était bien...enfin.comme ci comme ça. Dis donc, vous on ne vous a pas entendu du tout, on ne vous entends jamais, vous arrêtez pas de bavarder, faite attention, faite très attention! Ecoutez j'ai une conception personnelle de l'ouvrage, ce n'ai pas assez triomphal, ce n'est pas assez orgueilleux! De l'orgueil bon sang! Papapaim papaim! Bon sang! enfin. Gnigningnin... C'est de la bouillie tout ça! C'était pas mauvais, c'était très mauvais!'
'Vous avez entendus, bon alors écoutez messieurs c'est terminé! La répétition a été réduite à 12 minutes par la force des mitraillettes! Ce soir ça sera du jolie!'
'Ich bin malade.' 'Où est l'anglais? c'était lui!' 'Non ça c'est une harpe' 'Où est l'anglais?!' 'Il y a un anglais ici?'
'Il..ygniidiii...' 'Votre explication ne me suffit pas!' 'Mais c'est pourtant clair.'
'Evidement, c'est pas des chaussures pour la marche que vous avez là!' 'Puisque vous  me le proposez si gentiment, j'accepte.' 'De quoi?' 'Que vous me prêtiez vos souliers.' 'Ben...vous chaussez du combien?' 'C'est du comme vous.' 'Ah bon...' ...  'Aaaah ben là ça va mieux.'
'Allons, debout! Stanislas! Ahahaha!' 'Non mais dites donc, pas de familiarité voulez-vous! Pas de familiarité!' 'Non mais n'allez pas croire que vous allez me faire marcher à la baguette moi!' Non mais écoutez bien mon cher, dites vous bien que nous ne sommes pas du même monde. Alors entre nous il existera toujours ça! voilà! Donnez-moi la main, donnez-moi la main!' 'Mais qu'est-ce que c'est que ce crâneur!' 'Faite attention, faite très attention!' 'Bon! Bon bon!' 'Non mais attendez moi!'
'12 balles pour vous, 12 balles pour vous, 24 balles. Quelle guachit pour des hommes comme vous. Qui vous a donné ces chiens?! Qui vous a procuré ces uniformes?! Qui sont vos complices?! Assez tremblé!' 'Ecoutez Mr le commissaire.' 'Je ne suis pas commissaire. Je suis Major Archmart!' 'Ecoutez Major on va pas perdre de temps, on va gagnez du temps, je vais tout vous dire.' 'Ah la bonnheur vous devenez raisonnable Herr Kapeilmeister. Alors?' 'Alors voila j'avais rendez-vous le lundi 15 Novembre.' mouche... mouche! 'Excusez moi.' 'Bitte.' '...oui alors j'avais rendez-vous le lundi 15 Novembre avec le commandant Jean-Pierre qui en réalité est le sergent Henri... de son vrai nom Maréchal.' 'Mais non!' 'Mais si!' 'Non' 'Si' Je vous dis que non, il y a une petite erreur Major Archmart. C'était pas un Lundi.' 'Quoi.' 'C'était un dimanche' 'Ah oui.' 'Et d'une. Et c'était pas en Novembre, puisque c'était en Janvier.' 'Voilà.' 'Et le dénommé Henri, ne s'appelait pas encore Maréchal.' 'Mais moi je suis naît en 14, moi.' 'Ben oui c'était la grande guerre.' 'Ben oui c'était la grande guerre.' 'La grande guerre!' '4 ans, 4ans!' 'Oooooh... terrible, terrible, 4 ans!... Qui est ce maréchal!' 'Je ne sais plus parce qu'il m'interromp tout le temps, y tousse, y crache, y renifle et y tousse, y crache, y renifle! Voilà!' 'Non mais rappelez vous, rappelez vous, c'était place de Victoire, juste en face de la statut de Louis XIV.' 'Vous avez vu une statut de Louis XIV vous?' 'Oui.' 'Mais c'est pas possible.' Mais pourquoi?' 'Mais parce qu'à cette époque là les allemands avait déjà enlevés toutes les statuts!' 'Vous aviez enlevez les statuts vous?' 'Oui mais enfin lui il sait rien...'
'Je sais qu'il nous manque deux aviateurs anglais!' 'Combien?' '2!' 'Ca fait pas tellement.'
'Non mais dites donc, ne croyez tout de même pas que je vais vous trimbaler sur mon dos!' 'Allons ne perdons pas de temps à bavarder, allons en avant!' 'Ca fait trois fois que vous me faite ça, mes souliers, mon vélo!'